[a.m.b]

20070830

gonzo gonzo quand tu me tiens...

Comme vous pouver le remarquer le gonzo-journalisme me mène vraiment en ce moment et je m'essais à de petite incursion dans ce monde que je ne connais qu'approximativement. Bonne lecture.
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Mais que fais-je ici...les sens exacérbés au point que la caresse discrète du coton en synthétique sur ma peau me brûle comme si j'avais la chair à vif...avec cette clope éteinte au bout de mon fume-cigarette que je ne pense même pas à rallumer. Rappelle toi Thomas, que c'est-il passé? Le doux bruissement du souvenir me revient alors en tête en éclipsant cette hallucination larmoyante et pétillante comme une braise de cigarette ayant été jetée du premier étage. La pression angoissante et héroïnomaniaque de l'iguane qui voudrait être un chien me remémore alors cette folle soirée. Me revoici chez Dam's, il est 21 heure. Arrive celui qu'il appelle Nicolas. Mais qui est-il? Et là entre le jeune homme. Oh non ?! me dis-je. Je connaissais ce visage, nous avions déjà eu une altercation avec ce grand jeune homme rasé, moi et mes trois compère...ce jour de grosse connerie et de défaillance mental. Mais il semblait que de l'eau ait coulé sous les pont depuis se jour inconscient et puéril. L'homme me serre la main et montre à Dam's ce qu'il lui rammène. Une vision d'un Eden controlé par Charon me saute alors au yeux. Un 20€. Ils commencent donc la préparation de leur chaleureuse et médicinale mixture. Je prend alors deux ou trois tirade sur cette feuille au roulage approximatif empallée sur mon fume-cigarette. Puis je renonce, sachant pertinament que la fumée stagnant dans la pièce cloisonnée me fera tout autant d'effet dans quelques courte minutes. Et la montée arrive, langue pâteuse, problèmes d'élocution, perte d'équilibre (surtout dans un mouvement pour aller soulager des problèmes de vessie dûent à la bière). Mais la discution ce lance, je vois Dam's en patriarche, patriarche de cette communauté babacool en mouvance perpétuelle. Il nous raconte ses petit soucis de jeunesse, petits lapin, borsalino blanc, guitare nudiste et note salée, tout y passe, entrecoupé d'un petit morceau de guitare d'un petit con qui se trouve là et qui n'arrive plus à aligner deux notes à cause de cette horrible et magnifique fumée qui emplit son cerveau (oui en gros...moi). De café en café, de stick en stick... l'ambiance est à la confiance, à l'amitié et la chaleur. Un mélange de blues et de rock passif sortant de cette vieille stéréo me caresse l'oreille comme une brise discrète sur des côtes de bretagne. Puis vient l'heure de partir, après un petit café je sors donc. L'air est frais, la brise délicate et humide me donne envie de courir. Je me lance alors et le paysage se transforme en rayures disparâtes et psychédéliques comme si j'avancais à 100 kilomètre/heures ; les couleurs de l'arc-en-ciel en plus. Et me voilà maintenant, dansant sur cette musique des 70's qui donne envie de peindre en noir sur musique orientalisante en fumant une fin de clope, je sens mon corps vibrer de l'intérieur tout en ressentant des douleurs tristes et discrètes qui ressemble aux premier symptômes d'une rupture d'anévrisme ; la descente va bientôt frapper à la porte de mon cerveau fumeux et embrumé. Ma vision se brouille et mon corps frissonne. Merde........je fume le filtre.

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